5 erreurs que font les clients sans CGP en 2025
Ceci n'est pas un conseil en investissement. Les informations présentées sont à titre informatif uniquement. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
"Je gère très bien tout seul." Beaucoup de Français pensent cela pour leur patrimoine. Entre les placements bancaires, l'assurance-vie et un bien immobilier, la gestion paraît simple.
Cette simplicité cache pourtant des erreurs coûteuses. Non par négligence, mais parce que la gestion patrimoniale moderne exige une expertise pointue et une vision globale.
De nombreux épargnants ignorent même l'existence des conseillers en gestion de patrimoine indépendants. Pendant ce temps, ils accumulent des erreurs qui peuvent coûter des dizaines de milliers d'euros.
Voici les cinq erreurs les plus fréquentes.
Erreur n°1 : Garder tout son argent sur des livrets et comptes courants
Par prudence ou méconnaissance, des millions de Français laissent dormir leur épargne sur des livrets réglementés.
L'illusion de la sécurité
Le livret A rapporte 1,7% depuis août 2025, avec un capital garanti. Ce double avantage semble rassurant : pas de risque de perte et un rendement positif. Mais voici le piège : si l'inflation est supérieure à ce taux, vous perdez du pouvoir d'achat.
Concrètement : vous placez 10 000€ sur un livret A. Un an plus tard, vous avez 10 170€. Mais si l'inflation a été de 3%, ce qui coûtait 10 000€ coûte maintenant 10 300€. Votre épargne a augmenté, mais elle achète moins qu'avant. Vous avez perdu 130€ de pouvoir d'achat.
C'était justement le cas en 2022-2023 avec une inflation à 5% : les livrets perdaient mécaniquement de la valeur réelle.
L'alternative : diversifier avec une stratégie adaptée
Plutôt que de laisser tout son argent sur des livrets, il existe des solutions plus performantes. Par exemple, un portefeuille diversifié (composé de 60% d'actions et 40% d'obligations) a historiquement délivré 6 à 7% de rendement annuel sur 20 ans.
Sur un capital de 100 000€, la différence avec un livret à 2-3% se chiffre en centaines de milliers d'euros sur deux décennies.
Un conseiller analyse votre profil et votre tolérance au risque pour proposer une allocation qui fait vraiment travailler votre argent, tout en respectant vos objectifs.
Erreur n°2 : Négliger l'optimisation fiscale
Ne pas utiliser les dispositifs légaux, c'est payer plus d'impôts que nécessaire.
Les enveloppes sous-exploitées
Le PEA offre, après 5 ans, une exonération totale d'impôt sur les plus-values. L'assurance-vie, au-delà de 8 ans, permet un abattement annuel de 4 600€ (9 200€ pour un couple).
Ces enveloppes fiscales sont pourtant largement sous-utilisées ou mal optimisées.
Les dispositifs ignorés
Investissement locatif, souscription au capital de PME, FIP, FCPI, PER : autant de leviers fiscaux que les particuliers ne connaissent pas.
Un simple audit fiscal peut générer plusieurs milliers d'euros d'économies annuelles.
Erreur n°3 : Investir sans stratégie ni diversification
Acheter des actions sur conseil d'un collègue, souscrire à un placement suite à une pub, suivre un influenceur : l'investissement au coup par coup est très coûteux.
L'absence de vision globale
Sans stratégie, les particuliers accumulent les placements au hasard. Résultat ? Une concentration excessive sur l'immobilier et les fonds euros, une exposition inadaptée au risque.
La fausse diversification
"J'ai trois assurances-vie, donc je suis diversifié." Avoir plusieurs contrats investis de la même manière n'est pas une vraie diversification.
La vraie diversification combine classes d'actifs, zones géographiques et horizons de placement. Un exercice technique qui nécessite expertise et outils professionnels.
Erreur n°4 : Ignorer la préparation de la transmission
"J'ai le temps d'y penser." Pourtant, anticiper la transmission n'est pas une question d'âge, mais de stratégie.
Le coût fiscal de l'improvisation
Sans anticipation, vos héritiers paieront des droits de succession jusqu'à 45% au-delà de 100 000€ par enfant. Pour 500 000€ transmis à deux enfants sans optimisation : plus de 80 000€ de facture fiscale.
Les solutions existent : donations avec abattement renouvelable tous les 15 ans, démembrement, pacte Dutreil, assurance-vie optimisée... Mais elles nécessitent d'être mises en place en amont.
Les conflits évitables
Au-delà de la fiscalité, l'absence de préparation génère des tensions familiales : résidence secondaire convoitée, entreprise sans successeur désigné, comptes découverts trop tard.
Un conseiller aborde ces questions avec méthode et neutralité, en respectant vos souhaits tout en préservant l'harmonie familiale.
Erreur n°5 : Prendre des décisions émotionnelles
Les marchés chutent ? On vend par panique. L'or grimpe ? On achète par peur de rater une opportunité (FOMO). L'investissement guidé par l'émotion détruit la performance à long terme.
L'illusion du market timing
Essayer d'acheter au plus bas et vendre au plus haut est une illusion. Les études sont formelles : même les professionnels y parviennent rarement.
Le résultat ? Des allers-retours coûteux, des frais qui s'accumulent, des occasions manquées. Les meilleures performances boursières se concentrent sur quelques séances dans l'année. Les rater peut ruiner la performance annuelle.
L'absence de garde-fou
Sans accompagnement, rien ne vous empêche de vendre en panique, de placer toute votre épargne sur un produit à la mode, ou de négliger le rééquilibrage pendant des années.
Un conseiller joue le rôle de garde-fou rationnel. Il vous rappelle votre stratégie long terme et vous guide pour maintenir le cap.
Le vrai coût de la gestion en solo
Gérer son patrimoine seul, c'est risquer de :
- Perdre du pouvoir d'achat sur des livrets
- Payer des milliers d'euros d'impôts évitables
- Constituer un portefeuille déséquilibré
- Laisser une facture fiscale élevée à ses héritiers
- Détruire de la valeur par des décisions émotionnelles
Le coût cumulé se chiffre souvent en dizaines, voire centaines de milliers d'euros. Ce n'est pas une question d'intelligence : la gestion patrimoniale est simplement devenue un métier à part entière.
Comment choisir un bon conseiller
Face à ces erreurs coûteuses, un conseiller certifié devient indispensable. Il apporte expertise technique, vision globale et neutralité émotionnelle.
Privilégiez les conseillers indépendants (CGPI) qui offrent une plus grande indépendance de conseil. Vérifiez leur enregistrement auprès de l'ORIAS et exigez la transparence sur leur rémunération.
Un bon conseiller commence par comprendre votre situation complète avant de construire avec vous une stratégie patrimoniale documentée. Il vous accompagne ensuite dans la durée avec un suivi régulier.
Notre plateforme monconseillerpatrimoine.com vous permet de trouver rapidement un conseiller certifié, proche de chez vous ou en visio. Tous les profils sont vérifiés.
Conclusion
Gérer son patrimoine seul peut sembler économique. Mais cette économie cache un coût bien plus élevé : celui des erreurs et des opportunités manquées.
Ces cinq erreurs représentent un manque à gagner considérable sur une vie patrimoniale.
Face à la complexité croissante de la gestion patrimoniale, l'accompagnement par un professionnel certifié n'est plus un luxe, mais une nécessité pour faire fructifier son patrimoine efficacement.
La vraie question n'est pas "Ai-je les moyens de faire appel à un conseiller ?", mais "Ai-je les moyens de continuer sans accompagnement ?".
Trouvez dès aujourd'hui le conseiller qui vous aidera à transformer votre épargne en stratégie patrimoniale sur notre plateforme.



